Prologue
Chapitre 1
Les hauteurs de Devil's city se dessine devant moi. J'aime me tenir debout sur un rocher de la montagne du désespoir et ainsi admirer la noirceur qui règne ici.
La lune couleur sang brille à travers un ciel sans étoile, magnifiquement sombre. Les immeubles luxueux de l'aristocratie entourent le château du prince régnant. C'est un souverain colérique, haineux, prétentieux et implacable. Pour votre sécurité je vous conseille de ne pas vous le mettre à dos.
Un cri effroyable déchirât le silence du crépuscule. Les Harpies : Bourrasque, Vole-vite et Obscure apparurent dans mon champs de vision.
Elles sont les divinités de la dévastation et de la vengeance. Plus rapides que la tornade, invulnérables, elles dévorent tout sur leur chemin. Créature mi-femme, mi-oiseaux. Elles ont élus domicile dans les profondeurs de la terre. Lâché dans la planète, ce sont des vraies furies qui mangent les humains, mais surtout leurs mets favoris : les jeunes enfants.
- Gloire à vous, maître Kheelan, s'écrièrent-elles en cœurs.
Elles entrèrent dans leurs repères, avec les proies chassées un peu plus tôt serraient fortement entre leurs crocs.
Je repris le cours de mes pensées : Le souverain est mon cousin du côté de mon père ; j'ai été élu second en chef. Du moins tant qu'il n'aura pas de gosse. Franchement je m'en serais bien passé. Avoir toutes ses responsabilités, c'est embêtant et surtout invivable car toutes les femmes me courent après rien que pour le titre.
Je ne vais pas mentir, même sans ça, les Dark Angel's girl me pourchassent depuis mon adolescence. Elles adorent mon visage viril à la mâchoire carrée, mes dents d'une blancheur éclatante, mes cheveux noir de jais et ma musculature parfaite.
Ok j'avoue je suis carrément arrogant sur ce coup-là.
De tout le pays je suis le meilleur guerrier, intransigeant, dur et ne connaissant pas la peur. J'aime par-dessus tout combattre les ennemis de la nation : les light angel. Ils sont toujours à faire la morale et le bien autour d'eux. Leurs cheveux sont d'un blond comme les blés, les yeux d'un bleu azur et leurs ailes sont blanches comme les cygnes. De plus ils protègent ses humains parasites ; quand on voit une proie qui nous plait, souvent ils surgissent et nous l'enlève.
Les vampires sont nos cousins et on se doit de les défendre contre ses maudites créatures moralisatrices qui les exterminent.
Au loin j'aperçu Alan, le messager de la cour, qui se rapprochait de moi en volant de ses ailes déployaient en grand. Oh non ! C'est sûrement que je dois partir encore en mission. Je viens à peine de rentrer et je vais redevoir remettre ça.
Il s'arrêtât devant moi et, d'un signe de la main respectueux, me salua.
- Seigneur Kheelan ! J'ai un message de son altesse pour vous, s'exclama-t-il en me tendant un parchemin.
- Tu peux disposer maintenant, ordonnai-je en prenant la dépêche.
Je dépliai la missive et commençai à la lire :
« Je t'ordonne de venir immédiatement, j'ai une tâche pour toi. »
C'était signé avec le seau royal : un Dark Angel's en train de tuer un ange. Sanglant comme façon de signature me diriez-vous. Dans notre monde c'est monnaies courantes.
Et voilà c'est reparti pour un tour !
En arrivant à la forteresse Breena se jeta à mon cou. Elle tendit ses lèvres de façon provoquante pour que je l'embrasse. Depuis notre « petite » aventure de l'an dernier, elle me colle au basque sans arrêt. Il est vrai qu'elle fait partie des femmes les plus belles : ses cheveux sont d'un roux flamboyant, un corps à damner un saint et son visage en forme de cœur est irrésistible à regarder. Mais je me suis lassé d'elle au bout d'une semaine. Elle m'a rendu fou avec tous ses « blabla » sans faire une pause. Et encore heureusement qu'on n'a pas besoin de respirer sinon elle serait morte depuis longtemps.
Je la repoussai un peu brusquement, elle fit une moue boudeuse.
- Pourquoi me repousses-tu ? demanda-t-elle d'une voix stridente qui me perça les tympans.
- Je n'ai pas de temps à te consacrer, rappliquai-je sur un ton dur.
Sans un regard, je pris la direction de la salle du trône en suivant un long couloir noir et rouge : Des armures, des tableaux montrant des scènes de l'enfer de Dante et quelques objets de torture accrochés aux murs.
Deux gardes avec leur lance croisée en croix empêchaient les intrus de rentrer sans permission. Le plus jeune osa me contempler un peu trop longuement. Ce qui n'énerva et je commençai à perdre mon sang froid.
- Arrête de me fixer comme ça, autrement je vais te faire baisser les yeux, lançai-je d'une intonation agressive.
De peur il finit par s'excuser et ils me laissèrent passer. Tous les courtisans de la salle m'admiraient et certaines femmes soupiraient de bien-être rien qu'en me voyant. Apparemment la présence de leurs maris ne les gênait nullement.
D'un pas assuré je me dirigeai vers le trône ; en arrivant devant le prince Oberon je me prosternai avec respects.
- Je veux que tu descendes sur terre. Une jeune humaine peut entendre les conversations de nos adversaires, m'expliqua-t-il sans poser ses yeux de fouine sur moi.
- Pourquoi n'envoies-tu pas tes traqueurs ? Demandais-je avec incompréhension.
- Je veux que tu la séduises et que tu la fasses parler sans la contraindre. Si j'envoie mes soldats l'enlever les Light Angel vont surgir et la protéger.
- Bien, mon seigneur, dis-je avec obéissance.
- Après avoir eu les précieux renseignements, essaye de la ramener ici et si tu ne peux pas tue là, ordonna-t-il en faisant un signe en direction d'un page.
Dyclan sortit un dossier assez épais de sa besace en peau de dragon. Il me le remit.
Mon meilleur ami Dean s'approcha de moi et posa une main sur mon épaule.
- Tu viens boire un verre à la taverne du vieux Macguil ?demanda-t-il en souriant à belle dent.
- Je n'ai pas tellement envie, dis-je en ronchonnant
- Allez viens. Il y aura la belle Suzanna.
- Sans façon, mais merci quand même.
Il fit une de ses têtes, s'il y a bien quelque chose qu'il n'aime pas c'est qu'on lui dise non. Et bien tant pis pour lui. Ce soir est mon dernier moment de liberté avant d'aller dans la dimension des humains. A chaque fois cela m'épuise et me demande énormément de force pour cacher ma véritable nature. De tous les gens de notre peuple je suis le seul capable à réussir à berné les Light Angel sur ma nature. Même leur radar qui permet de savoir si une créature est humaine ou non ne fonctionne pas en ma présence. Ce qui fait que je sois le seul capable de réussir cette mission.
Epuisé je pris le chemin de mes appartements. La pièce était meublée avec seulement une vaste armoire où je range armes et lances. Une commode simple et un lit en bois de chêne de la forêt des elfes. Des tapisseries montrent la guerre des cents jours sur les murs. Je me jetai sur ma couche et je commençai à lire les feuilles de parchemin qui avaient une douce odeur, agréable à sentir.
« Arwen Le Guen âgée de 23 ans. Née à Belle-île-sur-mer en Bretagne. Travaille dans une librairie. Célibataire, sans enfants et vivant dans un appartement avec vue sur mer.
Ci-joint une photo. » Commençai la première, mais je me débarrassai du reste en les faisant voltiger à travers a chambre. Je n'ai pas besoin d'en savoir plus.
La jeune fille était à mon grand étonnement fort jolie dans sa robe d'été à petite fleur des champs. Son visage délicat et fin, ses prunelles bleues et ses cheveux châtains.
Ça va être simple de la séduire. Cette fois j'ai de la chance car elle n'est pas désagréable à regarder.
Encore une pauvre humaine fragile et sans défense que je vais pouvoir avoir. A cet idée mes crocs sortirent de mes gencives. La dernière mortelle que j'ai eue date des années 1888 à Londres. Ses abrutis humanoïdes, ont toujours pensé que c'était un de leurs semblables qui a fait le coup et bien il était loin de la vérité. A ce souvenir ma bouche devient plus pâteuse et ma gorge commença à me brûler. Mon corps demande du sang et j'aurais mal tant que je n'aurais pas assouvie ma soif.
Finalement j'irai au pub, j'en connais un qui va être ravit !
Le bastringue est comme d'habitude obscur avec pour seul lumière des bougies et des chandelles sur les cloisons en pierre. L'ambiance y est festive, des musiciens y jouent une musique entrainante. L'hydromel coule à flot dans les chopes mélangé du meilleur cru à de l'hémoglobine ; la boisson national.
Un couple de vampire est en train de danser enlacé au centre de salle. Elle est vraiment sublime, de grand yeux expressif et sa crinière blonde bouclé en cascade sur ses épaules d'apparence frêle.
- Comment oses-tu être attiré par une autre que moi, hurla une femme de façon aiguë.
Pas la peine de me retourner pour voir qui s'est montré en spectacle. Cette femme est une vrai plaie. Je me dirigeai au fond de la mansarde rejoindre Dean qui a son esclave de sang sur ses genoux. En me voyant il sourit :
- Je suis content de voir que tu as changé d'avis.
- Elle est où Suzanna ? Demandai-je tout de go.
Il m'indique du doigt quelle est à l'étage. Ce crétin pouffé de rire !
Je l'ignorai et alla à l'étage. Elle était en train de remettre du linge dans l'armoire du couloir près des escaliers. Avec autorité je la conduisis dans la chambre la plus proche.
Dans ses magnifiques yeux marron, je pouvais y lire du désir. Avec un peu de brusquerie je la plaquai contre le mur. Mon corps se mouvait contre le sien. Le doux nectar coulant dans ses veines semblait chanté pour moi. J'humai le délicieux parfum qui me mettait l'eau à la bouche une dernière fois avant de plonger mes dents dans son cou si fragile.
Un long cri d'extase s'échappa de ses lèvres rouges. L'essence de la vie, me donnant un tel bien être, était si chaud et si épais dans ma bouche...
Chapitre 1
Les hauteurs de Devil's city se dessine devant moi. J'aime me tenir debout sur un rocher de la montagne du désespoir et ainsi admirer la noirceur qui règne ici.
La lune couleur sang brille à travers un ciel sans étoile, magnifiquement sombre. Les immeubles luxueux de l'aristocratie entourent le château du prince régnant. C'est un souverain colérique, haineux, prétentieux et implacable. Pour votre sécurité je vous conseille de ne pas vous le mettre à dos.
Un cri effroyable déchirât le silence du crépuscule. Les Harpies : Bourrasque, Vole-vite et Obscure apparurent dans mon champs de vision.
Elles sont les divinités de la dévastation et de la vengeance. Plus rapides que la tornade, invulnérables, elles dévorent tout sur leur chemin. Créature mi-femme, mi-oiseaux. Elles ont élus domicile dans les profondeurs de la terre. Lâché dans la planète, ce sont des vraies furies qui mangent les humains, mais surtout leurs mets favoris : les jeunes enfants.
- Gloire à vous, maître Kheelan, s'écrièrent-elles en cœurs.
Elles entrèrent dans leurs repères, avec les proies chassées un peu plus tôt serraient fortement entre leurs crocs.
Je repris le cours de mes pensées : Le souverain est mon cousin du côté de mon père ; j'ai été élu second en chef. Du moins tant qu'il n'aura pas de gosse. Franchement je m'en serais bien passé. Avoir toutes ses responsabilités, c'est embêtant et surtout invivable car toutes les femmes me courent après rien que pour le titre.
Je ne vais pas mentir, même sans ça, les Dark Angel's girl me pourchassent depuis mon adolescence. Elles adorent mon visage viril à la mâchoire carrée, mes dents d'une blancheur éclatante, mes cheveux noir de jais et ma musculature parfaite.
Ok j'avoue je suis carrément arrogant sur ce coup-là.
De tout le pays je suis le meilleur guerrier, intransigeant, dur et ne connaissant pas la peur. J'aime par-dessus tout combattre les ennemis de la nation : les light angel. Ils sont toujours à faire la morale et le bien autour d'eux. Leurs cheveux sont d'un blond comme les blés, les yeux d'un bleu azur et leurs ailes sont blanches comme les cygnes. De plus ils protègent ses humains parasites ; quand on voit une proie qui nous plait, souvent ils surgissent et nous l'enlève.
Les vampires sont nos cousins et on se doit de les défendre contre ses maudites créatures moralisatrices qui les exterminent.
Au loin j'aperçu Alan, le messager de la cour, qui se rapprochait de moi en volant de ses ailes déployaient en grand. Oh non ! C'est sûrement que je dois partir encore en mission. Je viens à peine de rentrer et je vais redevoir remettre ça.
Il s'arrêtât devant moi et, d'un signe de la main respectueux, me salua.
- Seigneur Kheelan ! J'ai un message de son altesse pour vous, s'exclama-t-il en me tendant un parchemin.
- Tu peux disposer maintenant, ordonnai-je en prenant la dépêche.
Je dépliai la missive et commençai à la lire :
« Je t'ordonne de venir immédiatement, j'ai une tâche pour toi. »
C'était signé avec le seau royal : un Dark Angel's en train de tuer un ange. Sanglant comme façon de signature me diriez-vous. Dans notre monde c'est monnaies courantes.
Et voilà c'est reparti pour un tour !
En arrivant à la forteresse Breena se jeta à mon cou. Elle tendit ses lèvres de façon provoquante pour que je l'embrasse. Depuis notre « petite » aventure de l'an dernier, elle me colle au basque sans arrêt. Il est vrai qu'elle fait partie des femmes les plus belles : ses cheveux sont d'un roux flamboyant, un corps à damner un saint et son visage en forme de cœur est irrésistible à regarder. Mais je me suis lassé d'elle au bout d'une semaine. Elle m'a rendu fou avec tous ses « blabla » sans faire une pause. Et encore heureusement qu'on n'a pas besoin de respirer sinon elle serait morte depuis longtemps.
Je la repoussai un peu brusquement, elle fit une moue boudeuse.
- Pourquoi me repousses-tu ? demanda-t-elle d'une voix stridente qui me perça les tympans.
- Je n'ai pas de temps à te consacrer, rappliquai-je sur un ton dur.
Sans un regard, je pris la direction de la salle du trône en suivant un long couloir noir et rouge : Des armures, des tableaux montrant des scènes de l'enfer de Dante et quelques objets de torture accrochés aux murs.
Deux gardes avec leur lance croisée en croix empêchaient les intrus de rentrer sans permission. Le plus jeune osa me contempler un peu trop longuement. Ce qui n'énerva et je commençai à perdre mon sang froid.
- Arrête de me fixer comme ça, autrement je vais te faire baisser les yeux, lançai-je d'une intonation agressive.
De peur il finit par s'excuser et ils me laissèrent passer. Tous les courtisans de la salle m'admiraient et certaines femmes soupiraient de bien-être rien qu'en me voyant. Apparemment la présence de leurs maris ne les gênait nullement.
D'un pas assuré je me dirigeai vers le trône ; en arrivant devant le prince Oberon je me prosternai avec respects.
- Je veux que tu descendes sur terre. Une jeune humaine peut entendre les conversations de nos adversaires, m'expliqua-t-il sans poser ses yeux de fouine sur moi.
- Pourquoi n'envoies-tu pas tes traqueurs ? Demandais-je avec incompréhension.
- Je veux que tu la séduises et que tu la fasses parler sans la contraindre. Si j'envoie mes soldats l'enlever les Light Angel vont surgir et la protéger.
- Bien, mon seigneur, dis-je avec obéissance.
- Après avoir eu les précieux renseignements, essaye de la ramener ici et si tu ne peux pas tue là, ordonna-t-il en faisant un signe en direction d'un page.
Dyclan sortit un dossier assez épais de sa besace en peau de dragon. Il me le remit.
Mon meilleur ami Dean s'approcha de moi et posa une main sur mon épaule.
- Tu viens boire un verre à la taverne du vieux Macguil ?demanda-t-il en souriant à belle dent.
- Je n'ai pas tellement envie, dis-je en ronchonnant
- Allez viens. Il y aura la belle Suzanna.
- Sans façon, mais merci quand même.
Il fit une de ses têtes, s'il y a bien quelque chose qu'il n'aime pas c'est qu'on lui dise non. Et bien tant pis pour lui. Ce soir est mon dernier moment de liberté avant d'aller dans la dimension des humains. A chaque fois cela m'épuise et me demande énormément de force pour cacher ma véritable nature. De tous les gens de notre peuple je suis le seul capable à réussir à berné les Light Angel sur ma nature. Même leur radar qui permet de savoir si une créature est humaine ou non ne fonctionne pas en ma présence. Ce qui fait que je sois le seul capable de réussir cette mission.
Epuisé je pris le chemin de mes appartements. La pièce était meublée avec seulement une vaste armoire où je range armes et lances. Une commode simple et un lit en bois de chêne de la forêt des elfes. Des tapisseries montrent la guerre des cents jours sur les murs. Je me jetai sur ma couche et je commençai à lire les feuilles de parchemin qui avaient une douce odeur, agréable à sentir.
« Arwen Le Guen âgée de 23 ans. Née à Belle-île-sur-mer en Bretagne. Travaille dans une librairie. Célibataire, sans enfants et vivant dans un appartement avec vue sur mer.
Ci-joint une photo. » Commençai la première, mais je me débarrassai du reste en les faisant voltiger à travers a chambre. Je n'ai pas besoin d'en savoir plus.
La jeune fille était à mon grand étonnement fort jolie dans sa robe d'été à petite fleur des champs. Son visage délicat et fin, ses prunelles bleues et ses cheveux châtains.
Ça va être simple de la séduire. Cette fois j'ai de la chance car elle n'est pas désagréable à regarder.
Encore une pauvre humaine fragile et sans défense que je vais pouvoir avoir. A cet idée mes crocs sortirent de mes gencives. La dernière mortelle que j'ai eue date des années 1888 à Londres. Ses abrutis humanoïdes, ont toujours pensé que c'était un de leurs semblables qui a fait le coup et bien il était loin de la vérité. A ce souvenir ma bouche devient plus pâteuse et ma gorge commença à me brûler. Mon corps demande du sang et j'aurais mal tant que je n'aurais pas assouvie ma soif.
Finalement j'irai au pub, j'en connais un qui va être ravit !
Le bastringue est comme d'habitude obscur avec pour seul lumière des bougies et des chandelles sur les cloisons en pierre. L'ambiance y est festive, des musiciens y jouent une musique entrainante. L'hydromel coule à flot dans les chopes mélangé du meilleur cru à de l'hémoglobine ; la boisson national.
Un couple de vampire est en train de danser enlacé au centre de salle. Elle est vraiment sublime, de grand yeux expressif et sa crinière blonde bouclé en cascade sur ses épaules d'apparence frêle.
- Comment oses-tu être attiré par une autre que moi, hurla une femme de façon aiguë.
Pas la peine de me retourner pour voir qui s'est montré en spectacle. Cette femme est une vrai plaie. Je me dirigeai au fond de la mansarde rejoindre Dean qui a son esclave de sang sur ses genoux. En me voyant il sourit :
- Je suis content de voir que tu as changé d'avis.
- Elle est où Suzanna ? Demandai-je tout de go.
Il m'indique du doigt quelle est à l'étage. Ce crétin pouffé de rire !
Je l'ignorai et alla à l'étage. Elle était en train de remettre du linge dans l'armoire du couloir près des escaliers. Avec autorité je la conduisis dans la chambre la plus proche.
Dans ses magnifiques yeux marron, je pouvais y lire du désir. Avec un peu de brusquerie je la plaquai contre le mur. Mon corps se mouvait contre le sien. Le doux nectar coulant dans ses veines semblait chanté pour moi. J'humai le délicieux parfum qui me mettait l'eau à la bouche une dernière fois avant de plonger mes dents dans son cou si fragile.
Un long cri d'extase s'échappa de ses lèvres rouges. L'essence de la vie, me donnant un tel bien être, était si chaud et si épais dans ma bouche...